

-
Mot du président
-
Les échos du conseil
- Le CSLF recommande de redynamiser la politique linguistique du Québec
- Appel public à candidatures : trente-cinquième remise des insignes de l'Ordre des francophones d'Amérique et du Prix du 3-Juillet-1608
- Entrevue avec Jennifer Dion (J.D.), agente de recherche au Conseil supérieur de la langue française (CSLF)
-
Études et recherches
-
Actualités linguistiques
Usages linguistiques en milieu de travail chez de jeunes diplômés de HEC Montréal dans le contexte montréalais
Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) a dévoilé, en janvier 2012, l’étude Usages linguistiques en milieu de travail chez de jeunes diplômés de HEC Montréal dans le contexte montréalais préparée par Sébastien Arcand, professeur agrégé à HEC Montréal.
Cette étude a été menée auprès de jeunes diplômés de HEC Montréal âgés de 25 à 35 ans et travaillant dans la région métropolitaine de Montréal. Elle vise à dresser un portrait des pratiques linguistiques d’une population peu étudiée, soit les jeunes gestionnaires.
À la fois quantitative et qualitative, la méthode de recherche repose sur deux outils de collecte de données : un questionnaire administré en ligne ainsi que des entrevues individuelles semi-dirigées. Au total, 5 757 diplômés de HEC, âgés de 25 à 35 ans, ont été joints par l’envoi en ligne, et 814 questionnaires ont été remplis et validés. Le taux de réponse au questionnaire est donc de 14 %. Par ailleurs, le questionnaire a été le moyen utilisé pour recruter les participants de la partie qualitative de l’étude. Des 26 entrevues retenues, 22 ont été effectuées avec des francophones et 4, avec des allophones.
Parmi les nombreuses conclusions de cette étude, on constate notamment qu’il règne chez les jeunes diplômés de HEC de la région de Montréal un niveau de bilinguisme français-anglais très élevé. Par contre, pour la majorité de la population étudiée, le français est la principale langue de travail. Aussi, contrairement à leurs perceptions de la situation linguistique montréalaise et québécoise, où l’anglais serait devenu incontournable, les pratiques linguistiques des individus interviewés ne sont pas toujours dictées par les contraintes inhérentes à leur milieu de travail : leurs pratiques paraissent parfois relever de stratégies personnelles liées à des impératifs fonctionnels. Le français comme langue commune, dans les milieux où travaillent les jeunes diplômés de HEC Montréal, n’est donc pas une réalité universelle.
Pour en apprendre davantage, nous vous invitons à consulter l’étude Usages linguistiques en milieu de travail chez de jeunes diplômés de HEC Montréal dans le contexte montréalais qui est accessible dans la section Études de la Bibliothèque virtuelle du site Web du CSLF.