Le Conseil supérieur de la langue française (CSLF) a décerné le prix Jules-Fournier à Mme Katia Gagnon, journaliste au quotidien La Presse. Le prix Jules-Fournier est décerné, depuis vingt-huit ans, à un journaliste des médias écrits québécois, pour sa contribution exemplaire à la diffusion d'un français de qualité. Le président du CSLF, M. Conrad Ouellon, a mentionné les raisons qui ont motivé le jury à couronner Mme Gagnon, soit « son talent à rédiger des textes accessibles et évocateurs; son style original mariant simplicité, finesse et sensibilité ainsi que sa capacité à susciter un intérêt nouveau pour des sujets triviaux ». Le président a remis à la lauréate une bourse de cinq mille dollars et un parchemin calligraphié pendant le banquet du congrès annuel de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, au Cabaret du Capitole de Québec, le 6 décembre dernier.

Titulaire d'un baccalauréat en communications de l'Université du Québec à Montréal, Katia Gagnon a commencé sa carrière de journaliste à La Presse canadienne comme correspondante parlementaire à Québec. En 1996, elle passe au quotidien La Presse, où elle occupe la même fonction pendant cinq ans. En 2001, elle devient éditorialiste. Depuis 2005, elle est de retour au reportage et se spécialise dans les sujets sociaux.

En 2008, les membres du jury ont fait leur choix parmi vingt-cinq dossiers de candidatures de provenances variées. 

Jules Fournier est un journaliste qui a travaillé successivement à La Presse, au Canada, au Devoir et à La Patrie avant de succéder à Olivar Asselin à la direction du Nationaliste et de fonder par la suite son propre journal, L'Action. Il était reconnu pour la vigueur, la clarté et la précision de son style.